Pour conclure, nous avons vu que les banque d’affaire seules ne pouvaient pas étendre leurs activités du fait du manque de fonds  nécessaires pour investir. Nombreuses sont donc les banques qui ont décidé de fusionner en alliant banques de dépôts et banques d’affaire ce qui a permis un gain en compétitivité et en importance. Ces banques alliant les deux parties sont appelées des banques universelles. Au cours de l’évolution du système financier les banques ont donc été amenées à fusionner ce qui s’inscrit dans le mouvement de la mondialisation durant le 20ème siècle. Cependant malgré une très forte ascension de ce système, il voit survenir des limites à son expansion lors de l’arrivée de la crise des subprimes en 2008. En effet les risques pris par la banque d’investissement peuvent, en cas de mauvais choix, s’avérer fatal. Mais pas seulement pour la partie d’affaires, il y a aussi de grandes répercussions sur la  banque de dépôt qui doit combler les pertes d’argent en bourse. En contrepartie, si c’est la partie de dépôt qui fait faillite, en prêtant de l’argent à des clients qui ne pourront pas rembourser par exemple, elle entraine la chute de la banque d’affaire en même temps car celle-ci n’a plus suffisamment de fond pour spéculer en bourse. Du fait de la liaison entre ces deux types de banque, la chute de l’une entraine nécessairement celle de l’autre. Par ailleurs, la « course à la taille » implique la création de banques plus importantes. Alors, lorsque celles-ci chutent, leur répercutions sont d’autant plus importantes. Pour répondre à la problématique, nous avons vu que la séparation pourrait être bénéfique pour  la sécurité de l’épargne des particuliers. De plus si la séparation est nette, la garantie publique ne sera réservée qu’aux banques de dépôts, les banques du contribuable . Néanmoins, la fusion permet une meilleure compétitivité. De plus la séparation ne garantit pas une meilleure résistance à la crise. Puisque il existe des banques d’affaires indépendantes qui ont  été plus touchées par la crise. Certaines d’entre elles en sont même responsables. Pour finir, l’expérience de la fusion a consolidé les liens entre les banques et la séparation serait donc presque impossible aujourd’hui et sûrement problématique.