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Quelles sont les principales conséquences de cette crise ?

Les principales conséquences de la contagion de la crise est du au mécanisme de la titrisation. Voici le schéma qui y correspond.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Les conséquences sur les États

 

La crise des subprimes a induit une dynamique de hausse des dettes publiques (via des déficits publics élevés). En l'espace de cinq années, la dette publique (nette des actifs financiers détenus par l’État) des États-Unis s'est accrue de presque 40 points de PIB, celle du Royaume Unis ou du Japon connaissent une hausse encore plus marquée. La zone Européenne a contenu le mouvement, mais les disparités en son sein sont fortes. Ces pays se sont retrouvés confrontés à des finances publiques particulièrement dégradées ( liées à des pertes bancaires issues de l'éclatement de la « bulle immobilière », à l'extension du secteur financier au-delà du territoire national ). Les pays de la zone se sont retrouvés incapables de solliciter leur banque centrale pour acheter des titres publics et tempérer ainsi la panique. Le Portugal, la Grèce, l'Irlande, l'Italie ou encore l'Espagne ont ainsi subi un « retour de flamme » lié à l'impossibilité institutionnelle pour la Banque Centrale Européenne (BCE) d'intervenir. De plus, beaucoup de banques britanniques, françaises ou allemandes ont acheté des titres regroupant des créances risquées, ce qui provoqua une baisse immédiate des indices boursiers et une panique sur les marchés. De ce fait, les clients de chaque banque se sont précipités afin de récupérer leur patrimoine craignant de tout perdre ; nous appellerons ça un « bank run ». c'est alors que certains ont pu découvrir la nature des investissements bancaires qu'ils croyaient sûr et non risqués. Les gouvernements Européens ont donc du mettre en place « des plans de sauvetage ». En France et en Allemagne, les gouvernements ont eux décidés de recapitaliser les banques en insérant du capital ce qui a creusé d'avantage leur dette. Suite à la crise, les pays de la zone européenne plongent dans une dépression majeure. Nous retiendrons notamment le cas de la Grèce, de l'Espagne, de l'Irlande ou de l'Italie où le chômage y atteint des niveaux records presque comparables à ceux des États-Unis pendant la Grande Dépression des années 1930.

 

  • Les conséquences sur les particuliers

 

La crise de 2008 a touché énormément de citoyens, notamment des citoyens Américains. Suite aux faillites des entreprises et aux licenciements, l'Amérique voit son taux de chômage augmenter ( plus de 650 000 chômeurs en plus en février 2009). Depuis le début de la crise en décembre 2007, ce sont plus de 7 millions d'emplois qui ont été « perdus » dont près de 900 000 emplois temporaires. Cette montée du chômage ne s'est pas ralentie ; la semaine du 18 juillet 2009 a vu 30 00 chômeurs de plus, ce qui fait désormais plus de 4,4 millions d'Américains au chômage (qui certain d'entre eux n'ont droit à aucune indemnisation). C'est suite à un recensement de 2008 que nous pouvons compter près de 40 millions d'Américains en-dessous (ou au) seuil de pauvreté (qui fut établi à 10 830 dollars par an et par individu (ce qui correspond à 7500 euros soit à 630 euros par mois). Toutes ces personnes « au foyer » ou en difficulté financière ont du prendre des mesures d'économies. C'est alors qu'ils se voient restreindre les dépenses d'électricité et de chauffage ; rechercher un emploi supplémentaire ou des heures supplémentaires ; reporter des dépenses de santé (telles que les soins dentaires, les radios, etc) ; prélever sur l'argent épargné ou sur le compte individuel de retraite ; emprunter à la famille ou à des amis ; vendre des bijoux et autre objets de valeur ; faire des collocations ; saisir le premier emploi qui s'offre ; ectc. Les jeunes se voient même se tourner vers des « carrières militaires ». Quant à elles, les personnes âgées dont la retraite est insuffisante doivent retourner travailler. Or, elles se retrouvent dans des emplois temporaires où elles entrent en concurrence avec les plus jeunes.

 

  • Les conséquences à l'échelle des villes

 

Nous allons à présent s’intéresser aux conséquences causées à l'échelle des villes. En effet, elle sont nombreuses à avoir étaient touchées. Par exemple, les villes de Californie furent très touchées par l'augmentation des saisies. Or, la répartitions des saisies immobilières n'est pas homogène dans ces villes. La vallée de San Joaquin, qui est une petite région rurale composée de 1,5 millions d'habitants et située à 150 kilomètres à l'est de San Francisco, constitue l'une des régions les plus touchés par la crise, d'une part à l'échelle des villes, mais également à l'échelle de l’État et même du pays. Cependant, ce territoire ne ressemble en rien aux « villes centres » car c'est une région rurale qui a connu un développement urbain très rapide avant le déclenchement de la crise.

Nous allons maintenant nous pencher sur le cas de Détroit. La crise des subprimes de 2008 à eut un impact très fort sur l'industrie automobile qui a entraîné la faillite de GM et de Chrylser. C'est alors qu'entre janvier 2008 et juillet 2009 les taux de chômage sont passés de 15% à 29%. De ce fait, les industries automobiles ont dû effectuer uen politique de restructuration. Nous pouvons alors dénombrer de beaucoup de conséquences : fermetures de plusieurs entreprises, suppression des assurances maladie pour les retraités, perte de nombreux emplois, le taux de vacances résidentiel passe (entre 2006 et 2010) de 22% à 28%, etc. Ce sont donc 82 000 personnes qui quittent le Michigan entre 2000 et 2010, la ville de Détroit perd donc environ 25% de sa population, ce qui fait d'elle une des villes les plus touchées par la crise des subprimes. 

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